Train 3641 : Téoz et tes bas, adieu Michael

Publié le par L'attaché de presse (AKA Miqueline)

 Depuis que la Société nationale des chemins de fer français a changé les Corail en Téoz et que je que je ne suis plus étudiant, je prend ma place – isolée ! - en 1ère classe. Il y a souvent moins de brailleurs mais surtout il y a l’électricité qui me permet de passer les 5H de trajet jusqu’à Cahors en écrivant la prose littéraire que tu es en train de lire ou en regardant un film. Cela dit, les gens de la 1er classe ne m’inspirent jamais la classe tout court. Ils dévisagent les gens pas comme eux, c’est à dire moi, et donnent l’impression d’être prêt à appeler la police de la morale 1ère classe.
Bref, on s’en fout.
Dans le Téoz, j’ai mes amies l’électricité et la musique. J’ai également mes mini spectacles ambulants comme le grand métis poussant le bar ambulant qui ressemble à Harry Roselmack et les cotrôleurs relookés par Christian Lacroix ( ?). Leurs chemises violettes sont mal taillées mais ils sont de plus en plus jeunes et mignons (évidemment, les vieux ayant connu les Chemins de fer du midi partent en masse à la retraite). Ceux du TEOZ 3641 à destination de Toulouse le vendredi 26 juin 2009 étaient particluièrement mignons, tout droit sortis d’un film de boules – et rien que de boules, pas de vagin - ukrainien (oui, j’aime bien les gars de l’est). Voilà. Il reste 4h00 de trajet…

Nous venons de passer Orléans
Il n’y a plus de réseaux, mais alors AUCUN.

Le temps est venu pour la méditation sur nos petits problèmes quotidiens et leur grande insignifiance, sur l’effondrement du modèle capitaliste dont Michael Jackson vient de ponctuer avec un point final la fin finale.

Adieu Michael. 

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